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Si tu savais comme j’aimerai que tu te vois comme moi je te vois ! et comme nous tous nous te voyons je parle en leurs noms et j’assume mes mots… malheureusement, toi tu croules sous le fardeau… ton fardeau mais aussi le nôtre, t’as les épaules lords et le dos bien courbé pour que tu puisses lever les yeux, te regarder dans un miroir et voir cette magnifique personne que tu es devenue …  alors je m’en charge je serai ton miroir et tes yeux parce que je tiens vraiment à ce que tu te fais face ! je tiens à ce que tu vois ce visage au sourire trompeur et au traits durs qui ne reflète en rien le cœur fragile qui se cache derrière, un grand cœur qui nous couve, nous,nos joies nos peines et nos chagrins … et les tiens.

Je veux que tu puisse enfin voir  cette personne qui ne sais savourer le bonheur que quand elle le partage avec les autres, un partage injuste et impartial où tu t’impliques à tout donner pour finir les mains vides, mais les yeux pleins de satisfaction...je veux que tu la vois cette petite fille qui essaie avec ses petites mains d'essuyer nos larmes avant qu'elles ne coulent plus loin creusant des sillons le long de nos visage tristes... celle qui se plie en deux pour réaliser tous les rêves en oubliant ses  rêves à elle … d’ailleurs je commence à douter que t’ais un jour pensé à avoir tes propres rêves, si seulement tu pouvais lire l’inquiétude qui s’affiches dans tes yeux et qu’on distingue clairement dans ta voix face à nos soucis… l’honneur la présence la disponibilité la générosité l’implication la loyauté…

si seulement tu puisses te voir …

A mes yeux tu es un biscuit fragile qui se ramolli à force d’absorber nos larmes et s’effrite sous le poids de nos maux et qui malgré tout continue à jouer le fort et à rassembler ses propres débris pas pour se reconstruire mais pour combler les trous dans nos cœurs... je m’en veux à mort ...et j’en veux à tous ceux qui sont passés par ton cœur bien avant moi emportant chacun un petit morceau pour panser ses blessures sans espoir de le rendre un jour ! on n’est que des égoïstes qui viennent à chaque passage déverser leurs douleurs et leurs peines dans ton petit cœur désormais plein à rebord … mais ce n’est pas entièrement de notre faute nous t’aimons et nous voyons en toi la sage confidente, le soutien et le refuge et... mon dieu ce sourire trompeur ! c’est exactement ce sourire qui m’a induite en erreur jusqu’au jours où tes larmes t’ont trahi , pas une fois, deux peut-être ou trois …je ne me rappelle plus combien de fois mais je me rappelle bien le poids de tes larmes sur mon cœur et sur mon âme  et ce que ça m’a fait de te voir craquer… je ne pensais pas que ça pourrait t’arriver à toi …  Ou peut-être que je ne voulais pas y penser rien que pour pouvoir continuer me caler contre toi … comment j'ai fait pour pas voir ta fragilité qui se cache en toi ... 

 

je sais pas pour quoi je t’écris tout cela me revoilà encore une fois entrain de vider mon sac tout en sachant que même ces mots pèseront lourds sur ton petit cœur mais j’avais besoin de te les dire ! je voulais vraiment que tu saches à quel point tu es malheureuse de nous avoir et à quel point on a de la chance de t’avoir …

 

On t’aime beaucoup petit biscuit … 

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